Psychologue diplômée exerçant en ligne depuis 2012, je propose des suivis psychologiques auprès de personnes résidant à Mayotte (Mamoudzou, Koungou, Pamandzi, Dzaoudzi, Chirongui, Chiconi, etc..). En effet, à Mayotte, il n’est pas toujours facile de trouver un(e) psychologue. Il est donc possible de consulter par téléphone et par vidéoconférence.
Je voudrais parler du stress et des 3 réactions classiques : fuir, combattre ou se figer.
Je vous résume un article très intéressant qui explique nos réactions par le prisme des réactions face au stress dans le monde animal.
A l’origine, dans le monde sauvage, le stress est un mécanisme qui permet d’assurer la survie individuelle. Nous retrouvons 3 comportements partagés par la plupart des animaux, dont l’humain : la fuite, la lutte et l’inhibition.
De nos jours, nous les utilisons dans des cas qui n’ont rien à voir avec la survie individuelle, et c’est pour cela que nous vivons si mal nos états de stress, car ils engendrent des comportements incohérent avec la situation.
La fuite
Dans la savane, un zèbre aura un comportement de fuite face à une lionne. Et, grâce à ce comportement, il parvient à s’enfuir rapidement et à sauver sa vie !
Chez l’être humain, le stress de fuite pourra survenir lors de la la prise de parole en public et se traduira par de la peur et de l’anxiété. Ainsi, au moment de commencer à parler, la personne aura envie de partir. Elle aura de légers tremblements, et va souvent beaucoup bouger, ou piétiner, qui sont des signes physiologiques qui lui disent de fuir.
La lutte
Retrouvons notre zèbre qui a réussi à semer la lionne. Si une autre lionne surgit et le blesse, sa vie sera en danger. Une autre forme de stress monte en lui : il s’agit du stress de lutte. Ses muscles vont se tendre et il va décocher une ruade qui atteint la gueule de la lionne qui est un peu sonnée.
Le comportement de stress de lutte, l’agressivité défensive, a permis au zèbre d’assurer sa survie face à un danger de mort.
Pour la personne qui fait un discours cela va la sonnerie d’un téléphone portable d’une personne du public retentit et là il pourra se mettre en colère contre cette personne. En effet, il s’agit du stress de lutte qui se traduit par une émotion de colère. Elle est dans un état d’agressivité défensive.
L’inhibition
Imaginons que les 2 lionnes retrouvent notre zèbre et courent derrière lui. Puis une 3ème lionne arrive, saute sur lui et le déséquilibre : il n’a plus aucune chance de s’en sortir en fuyant ou en luttant. Ainsi, sa respiration et les battements de son cœur ralentissent, il devient tout mou : c’est la réaction par l’inhibition de l’action qui consiste à ne plus bouger. De loin des hyènes croient qu’il est mort et arrivent pour s’emparer de cette proie. Elles chassent les lionnes qui doivent abandonner le zèbre. Ainsi, le zèbre se relève et fuit dans un triple galop. Il parvient donc à s’enfuir grâce à cette stratégie du stress d’inhibition.
Pour la personne qui vient de finir son discours Elle a prévu de faire un autre discours la semaine prochaine. En y repensant, elle devient pâle, a le regard bas, et est toute molle. Cet état de stress d’inhibition se traduit par du découragement.
Pour conclure, nous pouvons dire que le stress est un programme du cerveau qui permet d’aider à la survie individuelle. Le stress des animaux face à leur prédateur leur permet dans beaucoup d’occasion d’échapper à la mort. Et nos ancêtres en ont eu besoin tout au cours de leur évolution afin d’échapper à leurs prédateurs.
Mais, dans notre monde moderne cela est beaucoup moins utile. Pourtant, nous stressons beaucoup ! C’est que nous avons gardé ce programme instinctif de survie que nous utilisons dans des occasions non appropriées.
Source :
– les 3 stress