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Je vais vous parler du rêve.
Rêver est une activité nocturne qui peut durer de 10 minutes à plus d’une heure. Tout comme la pensée consciente, le rêve siège au cœur du cerveau.
Rêves et sommeil paradoxal
Dans les années 1950, le chercheur lyonnais Michel Jouvet a mis en évidence les particularités du sommeil paradoxal ainsi que son fonctionnement. Il soutient, comme une majorité de chercheurs, que l’essentiel du rêve sous sa forme aboutie se déroule pendant la phase de sommeil paradoxal. Précédemment, à la fin du XIXème siècle, Edmond Goblot lançait une théorie inverse. Cette théorie fut reprise plus récemment par le neurobiologiste Jean-Pol Tassin. D’après ce dernier, nous rêverions pendant de courtes périodes d’éveil, entre deux cycles de sommeil. Une théorie défendue grâce à l’existence des fameux rêves réveille-matin où les stimuli extérieurs, qui finissent par réveiller, sont intégrés au rêve.
La durée des rêves s’allonge au fil de la nuit. Le premier rêve dure une dizaine de minutes environ. Le second dure une vingtaine de minutes, tandis que les suivants peuvent durer une demi-heure. Ce sont ceux dont nous nous souvenons le mieux, puisqu’ils ont lieu en fin de nuit . Ainsi, à raison de 15 à 20 minutes de sommeil paradoxal par cycle et de 4 à 5 cycles par nuit, nous estimons qu’un individu rêve en moyenne 100 minutes soit 1 heure 40 minutes chaque nuit.
Comment rêve-t-on ?
En fait, nous rêvons différemment selon notre sexe mais aussi notre âge.
Ainsi, les femmes semblent rêver davantage que les hommes. En effet, si elles sont réveillées lors d’une phase de sommeil paradoxal, 95 % d’entre elles se souviennent de ce qu’elles étaient en train de rêver. Pour les hommes, 80 % s’en souviennent. Les femmes sont également capables de faire un récit plus détaillé des évènements. Mais elles sont aussi plus susceptibles de faire des cauchemars.
Nous ne rêvons pas non plus de la même façon à tous les âges. Il est d’ailleurs très compliqué de déterminer à partir de quel âge un enfant se met à rêver. De plus, les spécialistes ne sont pas d’accord entre eux. Il semble que dans les premiers mois, voire les premières années de vie, le bébé puis l’enfant soient plutôt victimes de terreurs nocturnes.
Ainsi, la capacité à rêver augmente dans les premiers mois de la vie, tout comme l’ensemble des capacités cognitives d’un individu. Mais à l’inverse, cette capacité à rêver diminuerait aussi avec l’âge et les seniors feraient ainsi moins de rêves.
En effet, l’évolution et la capacité de se souvenir des rêves et de pouvoir les raconter tiennent à la vigueur des neurones que tout un chacun possède. Ce mécanisme neuronal varie selon l’âge et le sexe mais toute personne passe par les mêmes phases de sommeil et donc la même possibilité de rêver.
Source :
futura-sciences