Psychologue diplômée, je propose des consultations à distance depuis 2012. Ainsi, si vous résidez à Mayotte (Dzaoudzi, Dembéni, Pamandzi, Ouangani, Mtsamboro, Bouéni, etc…) vous pouvez consulter à distance. Nous allons parler de la mémoire.
Il n’y a pas une mais des mémoires. Nous allons voir quelles sont les différentes mémoires.
La mémoire sensorielle
Elle est très labile. Elle ne dure que quelques millisecondes et constitue l’empreinte ou la trace mnésique. Nous la qualifions aussi de « subliminale », car elle s’inscrit dans le cerveau de manière quasi inconsciente.
La mémoire à court terme ou mémoire de travail
Elle est un peu plus longue puisqu’elle dure quelques minutes. Elle est essentiel dans notre quotidien puisqu’elle nous permet de retenir une information utile qui sera ensuite effacée (numéro de téléphone, place de parking, une liste de courses, etc…). Cependant, cette mémoire est très sensible à notre capacité d’attention et de concentration comme au stress et à la dépression. C’est la mémoire la plus altérée en cas de maladie d’Alzheimer.
La mémoire à long terme
Elle résulte d’un stockage durable dans certaines zones du cerveau que nous pouvons subdiviser en mémoire déclarative, et non déclarative :
– la mémoire déclarative ou explicite : elle est consciente et verbalisable. Nous y distinguons trois sous-types :
- la mémoire dite épisodique : c’est le où, quand, et comment, j’ai fait telle chose. Cette mémoire est fondamentale à la fois en termes d’adaptation à l’environnement et de sentiment d’identité.
- la mémoire sémantique : Elle est liée au niveau de scolarisation et d’éducation, c’est-à-dire à notre réserve cognitive. Elle est tributaire des apprentissages cumulés tout au long de la vie. En effet, il n’y a pas d’âge limite pour apprendre !
- la mémoire dite autobiographique. Elle est faite de nos souvenirs personnels.
– la mémoire non déclarative, procédurale ou implicite : cette mémoire n’est pas accessible à la conscience. Il s’agit de souvenirs se rapportant à des associations et des savoir-faire (lacer ses chaussures, nager, etc…). Il s’agit de gestes ont été appris par leur répétition, puis stockés dans une mémoire procédurale à long terme qui ne nécessite pas de rappel conscient. C’est sur cette mémoire que nous pouvons nous appuyer très longtemps chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.