Si vous résidez à Mayotte (Mamoudzou, Dzaoudzi, Pamandzi, Ouangani, Bouéni, etc…) et que vous recherchez une psychologue, sachez qu’il est possible de consulter à distance.
En tant que psychologue libérale, je propose des consultations en ligne (par téléphone et par vidéoconférence) depuis 2012.
Cet article aborde le sujet des parasomnies.
Nous parlons de parasomnies lorsque le sommeil est normal mais que dans son cours surviennent des phénomènes inhabituels ou anormaux. C’est le cas du somnambulisme, des cauchemars ou encore des terreurs nocturnes.
Somnambulisme
La personne se lève la nuit, peut effectuer des gestes stéréotypés puis elle se met à marcher en évitant les objets situés dans son champs visuel. Ce comportement se produit dans un état d’éveil partiel et les accidents ne sont pas rares. Le somnambulisme commence généralement dans l’enfance. Si il se manifeste la première fois à l’âge adulte, cela pourrait révéler la présence d’une pathologie psychiatrique.
Cauchemars
Le dormeur se réveille, généralement dans la 2nde moitié de la nuit ( pendant la phase du sommeil paradoxal) et rapporte un rêve angoissant. Des facteurs extérieurs favorisent les cauchemars comme les périodes de stress, le sevrage de certains substances, etc…
Les cauchemars sont fréquents chez les enfants et peuvent apparaître dès l’âge de 2 ans. Ils seraient encore plus fréquents vers 10 à 12 ans et diminueraient ensuite durant l’adolescence.
Terreurs nocturnes
Le dormeur se réveille dans un état de frayeur au cour du premier tiers de la nuit. Ils sont accompagnés de signes neurovégétatifs comme une transpiration, un rythme respiratoire et cardiaque accélérés. La prévalence des terreurs nocturnes seraient de 1 à 4 % chez les enfants de moins de 12 ans. Elles apparaissent en général quand l’enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans et sont plus rares après l’âge de 5 ans. Elles restent rares chez l’adultes.
Lors de terreurs nocturne, l’enfant est assis dans son lit et se débat contre des visions hallucinatoires. Il n’est pas accessible au contact verbal. Les terreurs nocturnes durent de 1 à 5 minutes, mais elles peuvent être plus longues chez certains enfants. Une fois l’épisode terminé, l’enfant va se recoucher rapidement et sans difficulté. Il ne se rendra pas compte de la présence de ses parents. S’il se réveille totalement, il est souvent perdu et inquiet, d’autant plus si ses parents semblent perturbés par ce qui vient de se passer. Le lendemain matin, la plupart des enfants n’ont aucun souvenir de leur terreur nocturne.
D’autres parasomnies
Il existe également d’autres parasomnies comme la somniloquie (parler dans son sommeil), l’énurésie (uriner dans son sommeil), le bruxisme (grincer des dents) et les mouvements rythmiques de l’endormissement.
Sources :
- Petit Larousse de la psychologie (2008). Paris : Larousse
- https://naitreetgrandir.com/fr/